Si
un jour vous recevez une carte postale blanche, portant juste la mention
d’une date et un dessin de cercueil, ne cherchez pas : cette carte est le
faire-part de votre mort.
A New-York, six personnes reçoivent une carte de ce genre. Elles meurent toutes au jour indiqué, de façons totalement différentes : overdose, agression, accident ou suicide, la tâche est dure pour Will Piper, le profiler du FBI chargé de l’affaire. Le tueur, puisqu’il s’agit d’un tueur, semble échapper à toute identification, son modus operandi varie d’une victime à l’autre, chaque suspect identifié pour un mort ayant un alibi pour les autres. Will persévère et son enquête le mène à Las Vegas, près de la zone 51 dans le désert du Nevada où sont cachés les secrets les plus protégés du gouvernement américain…
Une page turner réussi, dans la mesure où le rythme ne se relâche jamais, qui nous entraîne aussi bien dans les méandres des archives souterraines de l’armée américaine que dans l’île du Wight, en l’an 777. Près de l’abbaye de l’île naît le 7ème jour du 7ème mois de cette année 777 le septième fils du septième fils d’un paysan. Œuvre de Dieu ou du Diable, l’enfant semble posséder des capacités hors normes et écrit inlassablement, sur des parchemins, des noms suivis de dates. Ces manuscrits seront soigneusement cachés au monde jusqu’à ce que le fameux Tueur de l’Apocalypse, comme l’appellent les medias près de 13 siècles plus tard, apparaisse.
Le roman de Glenn Cooper a été vendu à plus d’un million d’exemplaires de part le monde. Succès attendu, donc, pour ce best-seller au suspens soutenu, la construction habile (les passages alternent entre l’enquête de Will Piper en 2009 et la vie de l’Abbaye entre 777 et 1297), le rythme résolument rapide et les personnages bien croqués, à défaut d’être originaux (Will, l’agent du FBI porté sur la bouteille ; Mark, l’informaticien génial frustré et mal dans sa peau ; Nancy, la jeune novice du FBI intelligente…).