Selon les évangiles apocryphes, Marie de Béthanie (Marie-Madeleine)
aurait eu en sa possession les seuls mots jamais écrits par le Christ,
tracés sur le sable devant la femme adultère, qui les aurait
retranscrits avant de mourir. Cette « parole perdue » sert de fil
conducteur à ce gros roman, qui se déroule, en alternance, sur 3
périodes : La Rome de Néron, où une petite orpheline chrétienne
recueille les précieuse paroles qu’elle mémorise sans les comprendre
(c’est de l’araméen).Le Vézelay du XIe siècle, où un moine (autrefois
bâtisseur de cathédrales) retrouve caché dans une statuette le
testament de Marie de Béthanie. De nos jours à Vézelay et Pompéi, sur
des chantiers d’archéologie. Alors que Johanna (l’héroïne de La
Promesse des anges) recherche dans les fondations de Vézelay les
traces de la Madeleine, une série de meurtres éclate sur le chantier
de son ami Tom à Pompéi. Au cours d’un week-end en Bourgogne, Tom
offre à la fille de Johanna un denier d’argent qui semble être le
déclencheur de terribles cauchemars, où l’enfant se retrouve dans la
peau de la jeune chrétienne durant l’éruption du Vésuve…Un formidable
roman construit comme un puzzle dont les pièces s’imbriquent à la
perfection, qui séduira autant les amateurs d’Histoire (documentation
parfaite), que les passionnés d’histoire des religions et de thrillers
métaphysiques.