19 juin 1767. Jean
Chastel, un paysan, abat la Bête du Gévaudan dans la forêt de La
Ténazeyre, alors qu'elle vient d'attaquer et de tuer sa centième
victime. Toutes des femmes et des enfants. La bête est embaumée et
expédiée à Paris, où elle est examinée par Buffon, sur ordre de
Louis XV : il s'agirait d'un loup de taille remarquable, hélas
dans un état de putréfaction si avancé qu'on s'en débarrasse
rapidement. Mais est-on sûr que le loup expédié à Paris était bien
la Bête ?
De nos jours, à l'issue d'une conférence, une jeune femme nommée Margeride approche un scientifique venu parler de clonage. Elle lui révèle que sa famille détient depuis le XVIIIe siècle une relique effroyable : un fragment de peau et de fourrure ayant appartenu au monstre. Ensemble, ils parviennent à recréer l'animal fabuleux, mais leur créature s'échappe et les meurtres d'enfants recommencent. Avec la même interrogation que jadis : la Bête agit-elle seule ou obéit-elle à un maître ? Dans la solitude glacée des forêts et des landes, le retour du monstre réveille de troubles instincts. Notre Gévaudan intérieur.